FRAISA_Produktionszone.jpg

DiplĂ´me professionnel pour adultes - aussi pour le travail en Ă©quipe

Page d’accueil Espace médias Communiqués de presse Diplôme professionnel pour adultes - aussi pour le travail en équipe
Interlocuteur  Noé Blancpain Noé Blancpain
Chef Communication et Public Affairs
+41 44 384 48 65 +41 44 384 48 65 n.blancpainnoSpam@swissmem.ch
Partager

Dans la branche MEM suisse, les exigences à l'égard du personnel augmentent en raison du changement de structure. Dans ce cas, la postqualification des collaborateurs expérimentés sans diplôme professionnel reconnu peut ouvrir de nouvelles perspectives. L'exemple de la société Fraisa SA montre que la formation de rattrapage est également ouverte aux collaborateurs travaillant en équipe.

Sous la pression du franc suisse, le changement de structure s'est accĂ©lĂ©rĂ© dans l'industrie suisse des machines, des Ă©quipements Ă©lectriques et des mĂ©taux. De nombreuses entreprises ont misĂ© sur la rationalisation et l'automatisation afin de prĂ©server leur compĂ©titivitĂ©. Ceci a eu pour consĂ©quence que les activitĂ©s moins exigeantes ont Ă©tĂ© supprimĂ©es et que les tâches plus exigeantes ont augmentĂ©. Par consĂ©quent, les entreprises ont toujours moins besoin de main d'Ĺ“uvre non qualifiĂ©e et la demande en personnel qualifiĂ© augmente. Il n’est cependant pas facile de trouver des collaborateurs bien qualifiĂ©s. Souvent, les collaborateurs non qualifiĂ©s sont très expĂ©rimentĂ©s mais, n'ayant pas de diplĂ´me, la voie d'une formation continue leur est fermĂ©e. Pour les collaborateurs travaillant en Ă©quipe, il est pratiquement impossible de rattraper le diplĂ´me par la voie rĂ©gulière. Il est possible de passer cet obstacle Ă  l'aide d'une procĂ©dure de qualification en cours d'emploi. Chaque annĂ©e, en Suisse, quelque 3'000 personnes adultes obtiennent leur certificat fĂ©dĂ©ral de capacitĂ© (CFC) ou attestation fĂ©dĂ©rale de formation professionnelle (AFP) par la voie de la formation de rattrapage. Il est possible, Ă  l'aide d'un travail pratique de plusieurs annĂ©es, d'acquĂ©rir ultĂ©rieurement un diplĂ´me professionnel dans chaque mĂ©tier. Pour cela, il faut passer par un processus de qualification (appelĂ© auparavant examens de fin d'apprentissage). Les examens ressemblent Ă  ceux des apprentis. Il existe plusieurs possibilitĂ©s pour acquĂ©rir les connaissances professionnelles et - si elles n'ont pas encore dĂ©jĂ  Ă©tĂ© acquises dans la formation initiale - les connaissances de culture gĂ©nĂ©rale.  Les candidats adultes peuvent, avec les apprentis, suivre les cours Ă  l'Ă©cole professionnelle ou se prĂ©parer de manière autonome pour les examens. Il existe aussi pour certains mĂ©tiers des cours de prĂ©paration particuliers qui ont lieu principalement le soir ou le samedi. Dans la pratique, il n'est presque pas possible de concilier un travail d'Ă©quipe et des cours de formation rĂ©guliers. Pour rĂ©soudre ce dilemme, l'entreprise membre de Swissmem Fraisa SA a dĂ©veloppĂ© une solution avec la « Gewerblich-Industriellen Berufsfachschule » Ă  Soleure. Pour les mĂ©caniciens de production CFC, le fabricant d'outils de prĂ©cision domiciliĂ© Ă  Bellach dans le canton de Soleure propose une formation en cours d'activitĂ©. Elle ne dure que deux ans au lieu de trois et correspond Ă  un apprentissage professionnel traditionnel. Le diplĂ´me de cette formation professionnelle ouvre toutes les portes pour une autre formation ou formation continue. Les cours s'adressent spĂ©cialement aux collaborateurs travaillant en Ă©quipe. Les cours de formation sont proposĂ©s sous forme de cours parallèles le matin et l'après-midi, de sorte qu'ils puissent ĂŞtre suivis aussi par des personnes travaillant en Ă©quipe.  Josef Maushart, prĂ©sident du conseil d'administration et CEO de Fraisa SA, est l'initiant de cette initiative. Pour l'entrepreneur Josef Maushart, l'avantage est de pouvoir rĂ©aliser les dĂ©veloppements technologiques futurs avec le personnel existant qui pour ainsi dire se dĂ©veloppe parallèlement. « Donc, nous ne devons pas Ă©changer des collègues expĂ©rimentĂ©s moins bien qualifiĂ©s contre des personnes mieux qualifiĂ©es mais moins expĂ©rimentĂ©es et pouvons ainsi profiter de l'expĂ©rience de nos meilleurs collaborateurs ». Concrètement, il s'attend Ă  ce que le gain en flexibilitĂ©, en engagement et en qualification du personnel amĂ©liore le succès Ă©conomique de son entreprise. Finalement, pour Josef Maushart, ceci correspond Ă  la conciliation de la logique commerciale avec la responsabilitĂ© sociale. « Du point de vue social, il est question d'offrir une formation de haut niveau au plus grand nombre de personnes possibles dans notre pays. Il nous est ainsi possible d'amĂ©liorer l'employabilitĂ© d'un maximum de collaborateurs et en mĂŞme temps de compenser la pĂ©nurie croissante de spĂ©cialistes ».

Dernière mise à jour: 24.02.2016