Le partenariat public-privé qui unit l’économie et la Confédération pour la protection du climat est un modèle de réussite. En 2001, dans le cadre de la loi sur le CO2, la Confédération a fixé à l’économie un objectif global de réduction correspondant à 10 % des émissions de CO2 . A l’heure actuelle, 2200 entreprises des quatre coins du pays se sont organisées, regroupées par type d’industrie, autour des trois modèles de réduction de l’AEnEC. Près d’une moitié s’est engagée à atteindre des objectifs contraignants pour être exemptées de la taxe fédérale sur le CO2. Quelque 600 PME et autant d’entreprises plus grandes se sont fixé volontairement des objectifs supplémentaires, qui améliorent leur efficacité énergétique tout en réduisant leurs émissions de CO2. En diminuant de plus de 20 % les émissions de CO2 par rapport aux chiffres de 1990, les entreprises suisses fournissent donc une contribution majeure pour que les objectifs suisses de l’après-Kyoto puissent être atteints. Dans son discours, la Conseillère fédérale Doris Leuthard a souligné le rôle important joué par l’AEnEC, qui agit comme interface entre les entreprises et la Confédération. Elle a indiqué que l’Agence pourra conserver ce rôle à l’avenir. La nouvelle loi sur le CO2, qui remplacera la législation actuelle en 2013, s’inscrit en effet dans la continuité. Doris Leuthard a aussi indiqué que les mesures d’amélioration librement consenties conserveraient toute leur importance après 2012.