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Libre circulation des personnes : les avantages l’emportent

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Interlocuteur  Noé Blancpain Noé Blancpain
Chef Communication et Public Affairs
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Grâce à l’accord sur la libre circulation des personnes (LCP) avec l’UE, les entreprises suisses peuvent remédier à la pénurie de main d’œuvre qualifiée en recrutant du personnel dans l’espace UE/AELE. Ces dix dernières années, l’immigration a sensiblement contribué à la croissance économique et de l’emploi en Suisse.

L’immigration en Suisse dans le cadre de la LCP s’est fortement orientĂ©e selon la demande de personnel des entreprises. Un sommet dans l’immigration nette a Ă©tĂ© atteint en 2008 avec quelque 90'000 personnes. Avec la crise financière de 2009, le solde migratoire a sensiblement diminuĂ© provisoirement, avant d’augmenter Ă  nouveau avec la reprise en 2010 et 2011.  En 2012, les Ă©trangers ont Ă©tĂ© 73'000 de plus Ă  immigrer en Suisse qu’à Ă©migrer. Presque trois quarts d’entre eux Ă©taient des ressortissants de l’espace UE/AELE. Ces dernières annĂ©es, il y eut un net dĂ©placement selon les rĂ©gions d’origine : alors que l’immigration en provenance de l’Allemagne a fortement diminuĂ©, celle en provenance des Etats du sud et de l’est de l’UE a nettement augmentĂ©.  Le marchĂ© suisse du travail s’est rĂ©vĂ©lĂ© capable, ces dernières annĂ©es, d’absorber cette forte immigration. Le nombre des personnes exerçant une activitĂ© lucrative a augmentĂ© globalement de 565'000 entre 2002 et 2012. Aussi bien les Suisses que les ressortissants de l’UE/AELE ont pu augmenter lĂ©gèrement leur quota dans la pĂ©riode 2003-2012, alors que celui des ressortissants d’Etats tiers est restĂ© constant Ă  bas niveau.  Dans une vue Ă  long terme des cycles conjoncturels, le taux de chĂ´mage est restĂ© constant depuis les annĂ©es 90. Les Suisses ont eu le taux de chĂ´mage le plus bas de façon permanente dans la pĂ©riode  2003-2012. Les Ă©trangers ont en Suisse un taux de chĂ´mage plus Ă©levĂ©, mais les personnes de l’espace UE/AELE sont nettement mieux intĂ©grĂ©es dans le marchĂ© du travail que les Ă©trangers d’Etats tiers.  Les mesures d’accompagnement (MA) font en gĂ©nĂ©ral leur preuve comme instrument pour combattre d’éventuels effets nĂ©gatifs dus Ă  la LCP. On a pu en particulier Ă©viter une dĂ©rive vers les bas salaires, et les MA y ont certainement largement contribuĂ©.  Avec cette forte immigration, la part des ressortissants de l’UE/AELE au financement des assurances sociales augmente continuellement, alors que la part des ressortissants suisses est en recul. Ces dernières annĂ©es, la forte immigration a ralenti le vieillissement de la population, et par lĂ  dĂ©chargĂ© les assurances sociales du premier pilier (AVS/AI/APG/PC) et leur système de financement par redistribution. La crainte que la libre circulation des personnes n’entraĂ®ne une augmentation plus que proportionnelle des bĂ©nĂ©ficiaires Ă©trangers des prestations de l’AI ne s’est pas rĂ©alisĂ©e.

Dernière mise à jour: 27.06.2013