Le monde devient de moins en moins sûr. La voie bilatérale est alors centrale – économiquement et politiquement. Frontex est une partie intégrante des accords Schengen/Dublin et ceux-ci sont une partie des bilatérales. Maintenant, le référendum a été lancé contre le financement renforcé de Frontex et le soutien par du personnel. Ceci n’est explicable ni en Suisse ni en Europe compte tenu de la plus grande crise des réfugiés d’Europe, dans laquelle Frontex aide les réfugiés en première ligne et lutte contre le trafic humain.
Et c’est faux : car si les partisans du référendum devaient l’emporter, nous sortirions des accords de Schengen et de Dublin. La Suisse devrait ainsi renforcer considérablement ses propres contrôles à la frontière. Les frontaliers seraient pris dans des bouchons au lieu de travailler. Plus important encore : ce serait un coup de poignard dans le dos du Conseil fédéral, qui veut assurer durablement les accords bilatéraux par des accords sectoriels.
C’est pour toutes ces raisons que je dirai oui à Schengen et OUI à Frontex le 15 mai. Vous aussi ?
Martin Hirzel, Président Swissmem