Les sociétés BOBST Mex SA, GF Machining Solutions en Suisse, MATISA Matériel Industriel SA et SAFED Suisse SA par exemple, ont instauré un horaire flexible de travail. Les plages horaires ont été élargies, même en production : selon les cas, les employés peuvent débuter leur journée de travail entre 6h00 et 8h00, ou 6h30 et 8h30, et parfois repartir dès 11h. Ces horaires ont reçu un accueil très favorable car ils permettent de gérer plus facilement les impondérables de la vie privée.
Dans certains cas le télétravail est déjà possible pour le personnel à raison de un ou deux jours par semaine en fonction des métiers (Développement, IT, Gestion de Projets, Vente etc.). Dans d’autres, la réflexion se poursuit et le management évalue la possibilité de mettre en place des options de travail à domicile pour d’autres métiers et catégories d’employés.
Un autre type de flexibilité peut se traduire par un horaire allégé pour les collaborateurs seniors. En faisant une enquête sur les souhaits des collaborateurs concernés, il est possible d’identifier ceux qui souhaitent continuer à plein temps jusqu’à la retraite voire au-delà à plein temps ou temps partiel, et ceux qui veulent réduire progressivement leur pourcentage de travail. Un entretien systématique à un âge donné permet aux personnes concernées de réfléchir puis d’exprimer leurs souhaits ensuite soumis à étude et approbation. Parfois certains collaborateurs continuent de travailler après 65 ans à temps partiel. Ce genre d’initiative permet d’allier les souhaits des collaborateurs qui apprécient une transition douce vers la retraite à une transmission efficace des connaissances et du savoir-faire.
La flexibilité peut aussi se décliner dans un mode de temps partiel. Nombreuses sont les jeunes mères - et de plus en plus nombreux les jeunes pères également - qui souhaitent reprendre un travail à temps partiel après une naissance. Sans sous-estimer la difficulté d’organisation de temps partiels pour certains emplois comme à la Production par exemple, il faut noter que certaines entreprises essaient de relever ce défi.
D’autres collaborateurs peuvent également souhaiter travailler moins : certains devront peut-être s’occuper de leurs petits-enfants ou de leurs parents âgés, d’autres encore voudront faire du bénévolat, une formation, ou tenir un rôle public. Cela peut se révéler positif par le biais du partage des tâches (job sharing). Dans cet esprit, plusieurs sociétés ont des projets en cours dans l’objectif d’attirer et de garder les talents, (féminins comme masculins), via des programmes de temps partiel ou de télétravail.
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