Le moment est venu de s’atteler aux accords bilatéraux III: plus des deux tiers des votants sont favorables à un mandat de négociation pour développer la voie bilatérale avec l’UE. Et ils sont plus de 70% à approuver le contenu du paquet d’accords bilatéraux III. C’est ce que montre une enquête représentative réalisée par gfs.bern pour le compte d’economiesuisse, de l’Union patronale suisse (UPS), d’Interpharma, de l’Association suisse des banquiers (ASB) et de Swissmem.
1. Des conditions-cadres attractives
Près de 60% des exportations de l’industrie tech suisse se font vers l’UE. Les Bilatérales III garantissent l’accès pratiquement sans obstacles au marché européen, ce dont profitent nos entreprises tout comme nos collaborateurs et collaboratrices suisses. En cas de besoin, du personnel qualifié manquant pour des tâches importantes peut être recruté dans toute l’Europe, sans grandes charges administratives. De plus, la Suisse reste impliquée dans de nombreux projets de recherche et d’innovation.
2. Un marché du travail flexible
Pour réussir, la Suisse doit travailler à l’unisson. Cependant, les syndicats rendent cela difficile : pour donner leur accord, ils font du chantage aux cadeaux. Selon eux, les conventions collectives doivent devenir obligatoires pour toutes les entreprises et tout leur personnel. Swissmem n’est pas d’accord. OUI aux Bilatérales III, mais pas au prix du marché du travail flexible !
3. Un approvisionnement sûr en électricité
À partir de 2026, l’équipe UE devra réserver 70% de ses capacités de réseau pour le commerce entre les pays de l’UE. Un approvisionnement sûr en électricité en Suisse, particulièrement en hiver, deviendra toujours plus difficile et plus coûteux – un tel scénario représente un risque majeur pour nos entreprises de l’industrie tech suisse. Grâce aux Bilatérales III, qui comprennent un accord sur l’électricité, nous pouvons éviter cela.