Par rapport à 1990, les entreprises membres de Swissmem ont réduit leurs émissions de CO2 de 59% (situation 2021). Il s’agit-là de réductions d’émissions du domaine Scope 1. Les émissions Scope 1 proviennent de sources dont l’entreprise est directement responsable ou dont elle a le contrôle. Il s’agit notamment des émissions liées à l’utilisation d’agents énergétiques dans les processus de production, des émissions liées à la flotte de véhicules et des émissions fugitives.
Concernant les émissions Scope 2, il s’agit des émissions indirectes provenant de l’énergie achetée, comme l’électricité, la vapeur, la chaleur et le froid, utilisée dans l’entreprise.
Les émissions recensées dans la plus large mesure sont celles citées dans Scope 3. Elles comprennent toutes les autres émissions indirectes générées ailleurs dans la chaîne de création de valeur. Il s’agit par exemple des émissions générées dans le cadre de la livraison d’un produit à un client, des émissions générées par les fournisseurs ou encore des émissions générées par la consommation d’énergie de ce produit chez le client.
En coopération avec la société de conseil Roland Berger, Swissmem a interrogé ses entreprises membres sur l’importance qu’elles accordent aux émissions Scope 3 et sur leurs objectifs. 60% des entreprises qui ont répondu veulent réduire jusqu’à 20% leurs émissions Scope 3. 40% des entreprises visent encore plus haut. 76% des entreprises veulent atteindre cet objectif déjà d’ici 2030. Les mesures les plus importantes résident dans l’achat de biens encore plus écologiques (cité par 73% des entreprises) ainsi que dans le développement de machines efficientes sur le plan énergétique (62%).
Les résultats de l’enquête montrent que, comparée à d’autres industries internationales, l’industrie tech suisse joue un rôle de pionnier dans la réduction des émissions Scope 3. Ceci est à l’image de l’ADN de la branche qui développe et produit des solutions innovantes pour relever les défis de notre temps, qu’il s’agisse de la lutte contre le changement climatique, d’une mobilité durable ou d’une production et d’une exploitation efficaces et respectueuses des ressources.