« Le salon du futur aura lieu en mode hybride »

Êtes-vous déçu que la première édition du salon INNOTEQ n’ait pas lieu sur place ?

Avec les associations faîtières SWISSMECHANIC, SWISSMEM et tecnoswiss, nous avons investi beaucoup d’énergie et de passion en 2019 et 2020 dans la conception et la planification de la première édition du salon INNOTEQ. En tant qu’organisateur expérimenté de longue date de formats de commercialisation en temps réel, la décision d’organiser INNOTEQ 2021 en format purement numérique n’a pas été facile pour nous.

Toutefois, dès le début, nous avons réalisé que ceci pouvait également être une grande opportunité : le paysage des manifestations et des salons est en mutation depuis des années et s’est progressivement adapté aux besoins et aux structures des clients et du marché. La pandémie a maintenant agi comme un vecteur accélérateur à ce niveau, ce qui nous permet d’acquérir une grande expérience précieuse dans le secteur des manifestations en format hybride et numérique en peu de temps et de lancer avec succès de nouveaux projets. Cela nous permettra de poursuivre un développement durable et de renforcer notre position en tant que fournisseur leader de formats et de plateformes innovants.

L’organisation de salon en format virtuel est-elle une bonne alternative ? Ou est-ce l’avenir tout court ?

Il ne fait aucun doute que le besoin et la demande d’une plateforme performante pour l’industrie manufacturière suisse sont importants, notamment en période de pandémie. En raison des conditions qui prévalent, nous avons été confrontés à la décision de lancer INNOTEQ 2021 dans un premier temps en tant que plateforme numérique ou d’attendre 2023 pour en organiser la première édition. Nous pensons clairement que INNOTEQ.DIGITAL constitue une alternative intéressante. À l’avenir, ce seront principalement les formats hybrides qui s’imposeront en tant que symbiose intelligente du « réel » et du « virtuel ».

Nos formats convainquent au moyen des trois espaces d’expérience « découvrir », « apprendre » et « connecter ». Les plateformes numériques assurent le transfert d’informations et de connaissances ainsi que la mise en réseau. Ce qui change ou disparaît parfois complètement, sont l’expérience multisensorielle globale ainsi que le contact « face à face » - ce sont précisément ces éléments qui distinguent parfois les plateformes de marketing en temps réel et qui ne peuvent être remplacés à 100% par le numérique.

Qu’offrez-vous exactement aux entreprises ?

Nous offrons une plateforme polyvalente et interactive, que nous exploitons et développons en permanence avec notre partenaire allemand « HINTE Messen ». Il ne s’agit évidemment pas d’un simple format « streaming », mais d’une solution innovante qui a déjà été mise en œuvre avec succès par « HINTE Messen » dans le secteur industriel l’automne dernier.

Ce sont les éléments essentiels qui distinguent INNOTEQ.DIGITAL : des profils complets des exposants sont affichés dans l’espace d’exposition, les exposants peuvent organiser des webinaires sur leurs produits ou des réunions sur des scènes virtuelles. Dans des salles de réunion, des exposés sur des sujets d’actualité de l’industrie tels que l’usine intelligente et la fabrication avancée sont proposés. Pour arrondir l’offre, la chaîne INNOTEQ-TV, animée par des professionnels, propose un contenu varié en direct.

Les exposants peuvent choisir entre les quatre formules de participation BASIC, MEDIUM, PREMIUM et ALL-IN, qui diffèrent par l’étendue des services et le prix.

Quels arguments utilisez-vous pour convaincre les entreprises de participer à INNOTEQ.DIGITAL ?

Les nombreuses discussions approfondies avec les représentants des branches et les exposants ont montré qu’il est important pour beaucoup de rester présents sur le marché, de présenter des solutions et de travailler en réseau. Et non pas comme des loups solitaires, mais comme faisant partie d’une industrie - avec l’objectif déclaré de trouver ensemble des moyens de sortir de la crise.

Nous sommes bien sûr conscients que la participation à ce « primeur » numérique comporte aussi un certain risque. En conséquence, nous avons adapté les conditions de participation en faveur des exposants et adapté à la baisse les coûts de la mise en œuvre numérique par rapport à un salon réel. Enfin, la participation est gratuite pour les visiteurs.

Quelles sont les craintes des entreprises et comment les atténuer ?

Elles sont relativement diverses, allant d’un manque de confiance dans ces formats à de mauvaises expériences avec d’autres plateformes, en passant par l’incertitude de ne pas être à la hauteur de ces nouvelles exigences. Notre message est clair et souligne également notre manière d’agir : soyez ouverts aux nouveautés, faites preuve de courage et soyez prêts à prendre des risques, accompagnez-nous dans ce voyage difficile mais aussi extrêmement passionnant et faites partie de la communauté INNOTEQ. Assumons ensemble un rôle de pionnier, car ce n’est qu’en unissant nos forces que nous serons performants !

Quels conseils donneriez-vous aux entreprises qui n’ont jamais participé à un salon virtuel ?

Osez, inscrivez-vous, acquérez de nouvelles expériences, profitez de cette opportunité et progressez, car l’avenir est hybride. Nous sommes prêts et accompagnons nos clients de manière professionnelle et individuelle.

Avez-vous des conseils pratiques sur la manière dont les entreprises peuvent préparer au mieux leur présence en ligne ?

Comment pouvez-vous soutenir les petites entreprises en particulier ? La clé du succès est de s’enregistrer rapidement. C’est la seule façon de laisser suffisamment de temps pour découvrir la plateforme et pour s’occuper des questions conceptuelles. Ce n’est qu’ensuite que la production et la mise en place du contenu et que les présentations sur INNOTEQ.DIGITAL auront lieu. Et enfin, il ne s’agira plus que de se lancer dans le voyage à partir des 3 et 4 mars 2021.