Lors de sa sĂ©ance du 19 juin 2024, le Conseil fĂ©dĂ©ral a dĂ©cidĂ© que la durĂ©e maximale dâindemnisation en cas de rĂ©duction de lâhoraire de travail serait prolongĂ©e Ă 18 mois. Cette adaptation nĂ©cessite une modification de lâOrdonnance sur lâassurance-chĂŽmage ; elle est limitĂ©e dans le temps et sâappliquera jusquâĂ fin juillet 2025. Ă compter du 1er aoĂ»t 2024, les employeurs pourront ainsi faire valoir pour leurs collaboratrices et leurs collaborateurs une indemnisation en cas de rĂ©duction de lâhoraire de travail pouvant aller jusquâĂ 18 mois, au lieu des 12 mois en vigueur actuellement.
Les entreprises ont plus de temps pour améliorer leur situation de commandes
Lâextension dĂ©cidĂ©e pour la durĂ©e maximale dâindemnisation gĂ©nĂšre une augmentation de la sĂ©curitĂ© de planification. Les entreprises qui ont dĂ©jĂ utilisĂ© complĂštement la durĂ©e maximale dâindemnisation ou qui lâatteindront sous peu ont ainsi plus de temps Ă disposition pour maintenir les places de travail et pour amĂ©liorer la situation insuffisante au niveau des commandes.
Swissmem sâĂ©tait engagĂ©e en faveur dâune prolongation
Le Conseil fĂ©dĂ©ral justifie la modification de la loi par le fait que la conjoncture reste difficile dans diverses branches. Dans la branche tech en particulier, de nombreuses entreprises doivent avoir recours Ă la rĂ©duction de lâhoraire de travail. Câest pourquoi Swissmem sâest engagĂ©e en faveur de cette modification de la loi, et elle se fĂ©licite de la dĂ©cision du Conseil fĂ©dĂ©ral.
Il reste indispensable de fournir une bonne justification
En raison du retour Ă la procĂ©dure ordinaire, il est important que la dĂ©claration prĂ©alable de rĂ©duction de lâhoraire de travail soit soigneusement et correctement motivĂ©e. Ainsi, il faut prouver Ă lâoffice cantonal quâil sâagit dâune situation exceptionnelle pour lâentreprise et que lâarrĂȘt du travail ne fait pas partie des risques normaux de lâentreprise. De simples explications gĂ©nĂ©rales sur la situation Ă©conomique tendue ne sont pas acceptĂ©es. Les offices cantonaux examinent chaque cas individuellement.