Les collaborateurs sont ce que les entreprises ont de plus précieux. Avec leur savoir, leurs expériences, leurs capacités et leurs compétences ils sont le cœur de chaque entreprise. Des collaborateurs motivés et bien qualifiés déterminent le succès d’une entreprise. Les gagner, les encourager et les lier à l’entreprise est décisif pour la compétitivité – et une grande tâche pour chaque organisation.
Les entreprises de la branche MEM sont ici devant un défi tout particulier. La branche souffre d’une pénurie de main d’œuvre qualifiée et n’utilise encore qu’insuffisamment les potentiels (notamment dans le domaine diversité et inclusion). La crise du corona a certes entraîné en 2020 une détente temporaire de la situation, mais en 2021 déjà la situation s’est à nouveau aggravée pour les professions de l’ingénieur, de l’informatique et pour les techniciens/iennes. Ils sont au sommet de l’indice suisse de la pénurie de main d’œuvre. Les PME en particulier signalent qu’il est difficile de recruter de la main d’œuvre appropriée.
Plus de femmes dans l’industrie
Comment la branche MEM peut-elle surmonter la pénurie de main d’œuvre qualifiée ? Et comment une entreprise seule ? Les femmes continuent d’être sous-représentées dans de nombreuses professions MINT. La pénurie de main d’œuvre qualifiée pourrait donc (entre autres) être adoucie si davantage de femmes exerçaient ces professions. Swissmem s’engage déjà ici (« Davantage de femmes dans l’industrie ») et mise par exemple sur une meilleure compatibilité entre la profession et la famille, suit de plus des options stratégiques telles que la promotion de la relève, formation continue de collaborateurs d’un certain âge et réintégration. Des exemples concrets sont la «Passerelle MEM 4.0», l’engagement lors des « Journées de l’avenir » annuelles, les projets de réforme dans la formation professionnelle ou le nouveau partenariat avec le réseau des employeurs «focus50plus».
Où pouvez-vous mettre l’accent dans votre entreprise ?
Pour les entreprises concernées, il est souvent plus difficile d’opposer quelque chose à la pénurie de main d’œuvre. Les dirigeants responsables ne savent souvent pas où ils devraient intervenir pour gagner par exemple davantage de femmes comme main d’œuvre qualifiée. Par la suite, il est volontiers investi selon le principe de l’arrosoir un peu ici et un peu là dans des actions isolées. Cela la plupart du temps sans succès durable – l’énergie et l’engagement se volatilisent. Les entreprises préfèrent recourir à ce qui a fait ses preuves et courent le risque de ne pas voir des talents de valeur présents. Celui qui ne se sent pas écouté et apprécié s’en va – un précieux potentiel de main d’œuvre qualifiée est perdu pour l’entreprise.
« Diversity-Benchmark » comme aide pour s’orienter
Swissmem veut offrir ici des solutions avec le « Diversity Benchmarking » de St-Gall. Au « Competence Center für Diversity & Inclusion » de l’Université de St-Gall (CCDI) les données du personnel d’entreprises sont analysée sous forme anonyme en considérant des aspects comme recrutement, déroulement de carrières et fidélisation des collaborateurs. On voit ainsi ce qui réussit déjà bien à une entreprise dans le recrutement de nouveaux collaborateurs, mais aussi où le bât blesse.
Recommandations d’actions concrètes
Par leur participation à ce « Benchmarking », les dirigeants de votre entreprise reçoivent non seulement un état des lieux, mais aussi des recommandations d’actions tenant compte de la situation de l’entreprise. Les spécialistes du CCDI vous montrent comment vous pouvez améliorer le recrutement, l’encouragement durable de talents et la fidélité des collaborateurs. Vous pouvez ainsi en tant qu’entreprise prendre des mesures ciblées pour épuiser le réservoir des talents et garder des collaborateurs qualifiés. En complément, vous recevez lors d’une participation le label HSG « We participate », qui prouve votre engagement et peut être utilisé pour l’« Employer Branding ».
Ce « Benchmarking » encourage de plus l’échange dans la branche : lors de rencontres spécialisées en été, vous faites la connaissance des résultats du « Benchmarking » et de bonnes pratiques spécifiques à la branche. Ces résultats aident de plus Swissmem à prendre des mesures en fonction de la branche bénéficiaires à toute l’industrie. Et finalement Swissmem augmentera aussi les possibilités d’échanges d’expériences entre les entreprises participantes, ou des connaissances et « Best Prectice » peuvent être partagées et transmises. Plusieurs buts seront ainsi atteints en même temps : la branche augmente son attractivité vers l’extérieur, et simultanément des obstacles dans le domaine de la compatibilité seront détectés et éliminés pour gagner davantage de femmes pour l’industrie en tant que main d’œuvre qualifiée. Votre entreprise profite ainsi deux fois d’une participation au « Diversity Benchmarking 2022 » pour la branche MEM.
S’annoncer maintenant
Autres informations sur le « Benchmarking » et une vidéo explicative sur https://www.diversitybenchmarking.ch/
Prière de s’annoncer directement auprès de Jérémie Fleury jusqu’au 14 mars, Universität St.Gallen: jeremie.fleurynoSpam@unisg.ch
Pour toute question, veuillez vous adresser Ă :
Secrératiat de Swissmem
Sonja Studer, cheffe de la division Formation (pour questions en allemand): s.studernoSpam@swissmem.ch
Kareen Vaisbrot, cheffe de la division Politique patronale (pour questions en français): k.vaisbrotnoSpam@swissmem.ch
Competence Center für Diversity & Inclusion, Universität St.Gallen:
Nicole Niedermann, Head of Benchmarking & Senior Project Manager: nicole.niedermannnoSpam@unisg.ch
Sources
Pénurie de main d’œuvre qualifiée Index Schweiz 2021 du Groupe Adecco et Moniteur du marché de l’emploi de l’Université de Zurich https://www.stellenmarktmonitor.uzh.ch/de/indices/fachkraeftemangel.html
Étude du Credit Suisse « Strategien gegen den Fachkräftemangel. Erfolgsfaktoren für Schweizer KMU 2017 », https://www.credit-suisse.com/media/assets/private-banking/docs/ch/unternehmen/unternehmen-unternehmer/publikationen/erfolgsfaktoren-fuer-schweizer-kmu-2017-de.pdf
Cf : selon l’OFS, la part des femmes en 2019 était déjà de 7,4 % dans la formation professionnelle initiale dans le domaine des sciences de l’ingénieur et de la technique, et même de 7,2 % dans l’informatique. Berufliche Grundbildung nach Bildungsfelder - 2019 | Diagramm | Bundesamt für Statistik (admin.ch)
Notamment : https://www.stellenmarktmonitor.uzh.ch/de/indices/fachkraeftemangel.html
Cf : https://www.swissmem.ch/de/wissen/personalwesen/fachkraefte.html